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Le blog du Centre Européen de Formation
Publié le 02 juin 2015, par Amandine

La Norvège lance une police des animaux

Il y a un mois, le gouvernement norvégien a mis sur pied une unité spécialisée dans la lutte contre les violences faites sur nos amies les bêtes. La brigade entend défendre le droit des animaux et les protéger du mieux possible.

Chihuahua dans une cage


L’Europe du Nord montre une nouvelle fois le chemin. Fin avril, la Norvège d’Erna Solberg a pris la décision de créer une police des animaux. Pour le moment, elle se compose juste d’un enquêteur, d’un coordinateur et d’un juriste. Cette brigade du nom de dyrepoliti œuvre dans le comté du Sor-Trondelag (à l’ouest). L’expérience va durer 3 ans dans le but d’être généralisée à l’ensemble du pays.

Une double utilité

Pour la ministre norvégienne de l’Agriculture, il est important de s’occuper de tous les êtres vivants doués de sensibilité. Les animaux disposent de droits et doivent être défendus quand il y a des enfreintes à la loi.

Sylvi Listhaug ajoute que le lancement de cette police vise également à prévenir la criminalité et les attaques contre les personnes. De nombreuses études montrent que les individus qui commettent des crimes et des délits contre nos amies les bêtes le font aussi contre les humains. Une analyse de Cambridge publiée en 2007 indique d’ailleurs que la plupart des tueurs en série ont été cruels avec des animaux dans leur enfance.

L’initiative saluée par les défenseurs de la cause animale suit l’exemple des Pays-Bas et de la ville de Stockholm. Sur le territoire norvégien, les violences contre les bêtes sont passibles de peines qui vont jusqu’à 3 ans de prison.

Chaque Etat est responsable

Pour de plus en plus de gens, les pouvoirs publics doivent faire respecter les droits de nos compagnons à pattes. Depuis mi-avril en France, les animaux domestiques ne sont plus considérés comme des biens meubles dans le Code civil.

Pourtant, ce changement de statut ne change rien dans les faits. Dans l’Hexagone, les bêtes restent soumises au régime juridique des biens corporels. Il subsiste donc un droit de propriété. Quant à la réalité judiciaire, il faut savoir que les condamnations pour maltraitances animales font malheureusement figure d’exceptions… A quand un réel changement ?