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Le blog du Centre Européen de Formation
fessée
Publié le 27 avril 2016, par Amandine

La fessée chez l’enfant, bientôt interdite en France ?

Cette grande question du monde de la petite enfance est en plein cœur de l’actualité ; aujourd’hui interdit dans 22 pays européens, le châtiment corporel reste autorisé en France. Peut-être plus pour longtemps : sur invitation du Comité européen des droits sociaux, l’Assemblée nationale étudie son interdiction depuis le 20 avril.

 

Une solution de facilité

L’éducation, que l’on soit jeune parent ou non, n’est jamais de tout repos. Face à l’énergie sans limites d’un enfant qui teste son environnement, les parents peuvent vite se sentir dépassés. Quand les mots ne suffisent plus pour calmer l’enfant, le recours à la fessée devient une solution de facilité.

 

Les mentalités évoluent

D’après l’Unicef, 80% des familles dans le monde pratiquaient cette sanction en 2014. Aujourd’hui, le travail réalisé par les organisations de parents et les Etats change la donne. Les tendances progressent vers une « communication non violente », ou encore une « éducation positive », tant dans le cadre familial qu’à l’école ou à la crèche.

Une étude, réalisée sur 160 000 enfants aux Etats-Unis, révèle les effets indésirables du châtiment corporel à terme : comportements antisociaux, agressifs, voire même troubles mentaux.

 

L’éducation doit être constructive

Les professionnels de la puériculture et les étudiant(e)s en formation petite enfance s’accordent sur le fait qu’un enfant doit pouvoir comprendre pourquoi l’on sanctionne ses bêtises. Or, le châtiment corporel se contente de réprimander, sans pour autant donner de clés éducatives. Si l’enfant sait qu’il a franchi les limites, il ne les comprend pas pour autant. Et à force de répétition, il risque lui-même d’intégrer la violence comme moyen de sanction, sans en maîtriser la portée.

Exit la violence : pour que le message passe, mieux vaut privilégier le dialogue, et des punitions symboliques adaptées.

Cette recommandation contre les violences ordinaires est d’ores et déjà affichée dans les pages du nouveau « livret des parents », édité depuis avril par le gouvernement et la CNAF.