Alice
formation cap coiffure
« Le CEF a mis en place suffisamment d’outils pour qu’on ne se perde pas en cours de route »
1- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Alice, j’ai 36 ans. J’ai fait mes études en France (Master en management) avec différents programmes d’échange à l’étranger (erasmus en Irlande et dernière année de master à l’université de Portland en Oregon à travers un partenariat avec l’université de Poitiers où je suivais mes études), puis je suis partie pour l’Australie. Ça ne devait être qu’une expérience d’un an mais après l’Australie j’ai enchaîné avec la Nouvelle-Zélande ou j’ai fini par m’établir il y a 10ans. Je ne rentre en France qu’une fois tous les deux ans pour rendre visite à ma famille et à mes amis.
2- Quelle formation suivez-vous ?
Je suis la formation CAP Coiffure
3- Le domaine de la coiffure a-t-il toujours été une passion pour vous ? Quel a été votre déclic pour décider de vous réorienter ?
J’ai toujours coupé (plus ou moins bien) les cheveux de quelques amis et membres de ma famille depuis que je suis jeune. Le déclic s’est fait il y a un peu plus d’un an, lorsque je réfléchissais à une reconversion sur le moyen-long terme, après plus de 10 ans dans la restauration. J’ai déjà eu l’opportunité de travailler à mon compte pendant 4 ans, et ça m’avait beaucoup plus. Je cherchais un emploi qui me permette d’être indépendante, de ne pas avoir de salariés, d’avoir des horaires flexibles pour me permettre de m’organiser autour de mes enfants, et d’avoir un emploi que je puisse transporter avec moi si jamais je venais à déménager. J’habite dans une petite ville très touristique, où il n’y a pas de coiffeur, mais où la demande est très importante. Pour moi, le métier de coiffeur cochait toutes les cases, c’était la solution idéale.
4- Pourquoi avoir choisi de suivre une formation avec le CEF ?
La seule option pour moi était une formation à distance. En Nouvelle-Zélande pour être coiffeur, on doit suivre un apprentissage pendant 4 ans, ce qui impliquait de déménager dans une ville où il y avait un salon de coiffure qui pouvait me prendre en apprentie, ce qui n’était pas possible. J’ai donc cherché une option avec la France. J’avais trouvé le site internet du CEF et j’ai vu les témoignages positifs d’autres élèves. L’élément principal étant la formation à distance, avec un suivi de l’équipe pédagogique (j’avais besoin de savoir que je serais suivie puisque je me retrouvais à l’autre bout du monde)
5- Est-ce qu’une si grande distance, vous a fait peur lors de votre inscription ?
Non pas du tout. Avec les moyens technologiques mis à notre disposition de nos jours (Internet, vidéoconférences, appels téléphoniques et emails) la distance ne se fait ressentir que lorsqu’il faut prendre en compte le décalage horaire !
6- Quel est votre quotidien d’élève du CEF en Nouvelle-Zélande ? Comment faites-vous pour réviser vos cours ? Et comment se passent vos rendez-vous coach avec le décalage horaire ?
J’ai eu la chance d’avoir un emploi pendant la formation, qui m’a permis d’organiser mon temps de façon très flexible pour apprendre. J’étais très motivée en début de formation, et c’était la période creuse au travail, donc j’ai avancé un maximum dans les cours pour pouvoir passer à la pratique.
Pour les rendez-vous coach ça a été relativement simple puisqu’il y avait une petite tranche horaire de la journée qui était en commun avec la France durant laquelle j’ai réussi, à chaque fois, à caser les rendez-vous avec mon coach.
7- Qu’avez-vous pensé des vidéos tutos que nous avons élaboré pour le CAP Coiffure ? Avez-vous bénéficié des visios que nous proposions avec des professeurs afin de réviser certaines coupes ?
J’ai extrêmement bénéficié des visios avec les professeurs. Pour moi ça m’a donné un véritable élan dans mes coupes. Le fait de voir où on se situe par rapport à d’autres élèves et d’avoir le professeur en direct pour nous conseiller et nous corriger sur des gestes dont je n’étais même pas consciente d’avoir, m’a permis de réellement progresser. Sans les visios, les videos tutos n’auraient pas suffit dans mon cas.
8- Avez-vous réalisé des stages liés au CAP Coiffure ? Comment vous êtes-vous entraîné (tête à coiffer, amis, famille) ?
Du fait de ma situation géographique, isolée dans une petite ville sans coiffeur dans un rayon de 150 kms, je n’ai pas pu faire de stage. Je suis par contre rentrée en contact avec plusieurs coiffeurs pour avoir des infos (sur tous les domaines de la profession). J’ai organisé la pratique sur un groupe d’amis restreint au début, en leur offrant une coupe gratuite. Le bouche à oreille a pris la suite et au bout de 6 mois je faisais entre 4 et 5 coupes par semaine ce qui était un très bon rythme pour moi, étant donné que j’avais encore ma vie professionnelle et familiale à gérer.
9- Quels sont vos projets professionnels ? Souhaitez-vous travailler en Nouvelle-Zélande ou revenir en France ?
Le but est une fois l’obtention du CAP, de m’installer en tant que coiffeuse dans ma ville. Dans un premier temps, je compte être mobile et organiser les coupes au domicile de mes clients. Je ne compte pas rentrer en France. Ça fait 10 ans que je suis établie en Nouvelle-Zélande, pour moi c’est mon pays adoptif.
10. Recommanderiez-vous le CEF aux personnes qui souhaitent se vous préparer au CAP Coiffure ? Et avez-vous un conseil pour eux ?
Je recommande le CEF comme formation au CAP Coiffure. Organiser une formation quand on a déjà un emploi à temps complet n’est pas facile. Mais c’est tout à fait faisable si on est motivé et organisé. Le CEF a mis en place suffisamment d’outils pour qu’on ne se perde pas en cours de route : les rendez-vous coach principalement, mais aussi la façon dont la formation se découpe en modules qu’on doit compléter avec une date butoir pour ne pas prendre de retard et avec une application très facile à utiliser sur un smartphone.