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back end definition
Publié le 18 octobre 2023, par Amandine

Back-end : définition

Le développement web est une discipline dynamique qui repose sur deux piliers essentiels : le front-end et le back-end. Si le front-end se charge de l’interface utilisateur visible et de l’expérience de navigation, le back-end, lui, est l’épine dorsale invisible qui assure la fonctionnalité, la sécurité et la gestion des données. Découvrez l’univers du back-end, son rôle, les technologies utilisées, et son impact sur la création d’applications web performantes et robustes.

Qu’appelle-t-on le “back-end” en informatique ?

Le back-end, également appelé l’arrière-plan, se réfère aux composants internes d’une application ou d’un logiciel qui assurent son fonctionnement, mais qui restent invisibles pour l’utilisateur. Il est souvent désigné comme la couche d’accès aux données d’un logiciel ou d’une machine. Cette partie du développement englobe toutes les fonctionnalités qui nécessitent une interaction numérique pour leur exécution.

Le développement back-end est essentiel pour les applications dont le rendu se produit côté serveur. Les développeurs back-end sont responsables de la création de services qui gèrent la logique métier de l’application et qui accèdent aux ressources, telles que les bases de données, les serveurs de fichiers, ou les services Cloud. Ces services constituent la structure essentielle de toute application.

Les développeurs web back-end utilisent des éléments de base similaires à ceux employés par les développeurs front-end, tels que HTML, CSS et JavaScript. Cependant, ils travaillent également avec des ensembles de logiciels plus vastes, englobant des systèmes d’exploitation, des frameworks, des serveurs web, des langages de programmation, ainsi que des interfaces de programmation (API).

Ces outils sont utilisés pour générer le contenu côté serveur des sites web et des applications, ainsi que pour développer des services exploitables par d’autres applications. Parmi les piles technologiques les plus populaires, on peut citer .NET, MEAN et LAMP, chacune utilisant un langage de programmation spécifique, comme C#, JavaScript, Java, Go, Python ou PHP. Le back-end constitue l’infrastructure qui permet à une application de fonctionner de manière efficace et sécurisée, en traitant les données, en gérant les connexions, et en fournissant les fonctionnalités essentielles invisibles à l’utilisateur final.

Back-end et front-end : quelles différences ?

Le développement web repose sur une distinction fondamentale entre le Front-End et le Back-End. Les développeurs Front-End travaillent la partie visible et interactive d’un site web, celle à laquelle les utilisateurs ont accès. Cela englobe l’interface utilisateur graphique (GUI) avec ses menus de navigation, son design, son contenu textuel, ses images et vidéos, bref, tout ce que vous voyez et avec quoi vous interagissez.

En revanche, le Back-End se situe dans l’ombre, en coulisses, et demeure invisible pour les utilisateurs. Il englobe tous les processus et la logique qui permettent au site web de fonctionner correctement. C’est là que les données sont stockées, les requêtes sont traitées, la sécurité est gérée, et bien d’autres opérations cruciales se déroulent en arrière-plan.

La distinction entre Front-End et Back-End s’étend également aux langages de programmation utilisés. Le Front-End fait principalement appel à des langages tels que HTML, CSS et JavaScript pour créer des interfaces utilisateur interactives, tandis que le Back-End repose sur des langages tels que Java, Ruby, Python ou .Net pour gérer les processus serveur, la gestion de bases de données, et bien plus encore. Comprendre cette différence est essentiel pour concevoir des sites web fonctionnels et attrayants, car le Front-End et le Back-End travaillent de concert pour offrir une expérience utilisateur fluide et riche.

L’architecture back-end

Back-end sans serveur

L’architecture Back-End sans serveur est l’une des approches de gestion de serveur les plus en vogue aujourd’hui. Elle repose sur la délégation de la gestion et de la maintenance du serveur à un tiers, à savoir un fournisseur de services dédié. Ce dernier assume également la responsabilité de la sauvegarde et de la sécurité du système.

Dans cette architecture, le fournisseur de services assume la totalité de la gestion du serveur, ce qui libère les développeurs de toute préoccupation en matière de gestion serveur. Cela en fait une option particulièrement attrayante pour les professionnels du développement, puisque cette délégation permet d’accélérer le processus de développement de manière significative.

Un autre avantage majeur de cette architecture réside dans sa simplicité en termes de développement et de déploiement, car les développeurs ne sont concernés que par la partie Front-End de l’application. De plus, elle est considérée comme une option plus sécurisée, car les fournisseurs de services disposent d’équipes de développeurs dédiées travaillant en permanence à renforcer la sécurité de leur système.

Cependant, étant basée sur le cloud, cette architecture comporte un risque accru d’attaques, ce qui en fait un excellent choix pour la mise en place de mesures de protection adéquates.

Back-end orienté serveur

L’architecture orientée serveur, c’est un modèle dans lequel des serveurs dédiés, qu’ils soient physiques ou basés sur le cloud, sont spécialement configurés pour héberger et fournir des services système. Cette approche jouit d’une grande popularité dans le domaine de l’informatique.

L’un des avantages clés de cette architecture réside dans sa flexibilité, vous permettant de choisir entre des serveurs physiques ou des ressources cloud en fonction de vos besoins spécifiques. Parmi les autres atouts notables, on peut mentionner :

  • Partage des données : Cette architecture facilite grandement le partage de données entre les différentes parties du système, ce qui est essentiel pour assurer une communication fluide et efficace.
  • Intégrations : Elle offre un cadre idéal pour l’intégration de divers composants et services, garantissant ainsi une meilleure collaboration entre les éléments du système.
  • Point d’accès unique : Grâce à cette architecture, il est possible de créer un point d’accès centralisé, simplifiant ainsi la gestion et l’interaction avec le système dans son ensemble.

Back-end décentralisé

L’architecture décentralisée du back-end se distingue par le fait qu’aucune entité ne se charge de la gestion centralisée de l’infrastructure du serveur. Au lieu de cela, divers serveurs physiques sont dispersés géographiquement, et il n’existe pas de point central de contrôle.

Les réseaux qui se basent sur cette architecture sont souvent en open source, favorisant un modèle de mise en réseau de type « peer-to-peer ». L’un des principaux avantages de cette approche est la flexibilité offerte aux développeurs, qui peuvent utiliser n’importe quel langage de programmation pour concevoir le front-end de leurs applications. Toutefois, l’hébergement du front-end doit être pris en charge par d’autres applications, telles qu’IPFS ou Swarm.

Cette architecture trouve des applications pratiques dans divers domaines, dont les plus célèbres sont Bitcoin et Ethereum. Elle permet une répartition des responsabilités et une résilience accrue, faisant d’elle une solution adaptée pour des systèmes où la confiance décentralisée et la fiabilité sont essentielles.

Quels sont les langages de programmation du back-end ?


Le développement back-end implique de suivre une formation dans les métiers de l’informatique, pour acquérir l’utilisation de divers langages de programmation spécialisés. L’un de ces langages est le PHP, conçu spécifiquement pour le développement web. Il est qualifié de “côté serveur” car son code est exécuté sur le serveur.

Le C++ est un langage de programmation généraliste qui trouve également sa place en tant que langage back-end, souvent utilisé dans des contextes de programmation compétitive.

Java, quant à lui, figure parmi les langages les plus populaires pour le développement back-end. Il est réputé pour sa grande évolutivité et la facilité d’accès à ses composants.

Python est un choix privilégié, en particulier pour le back-end, grâce à sa capacité à permettre un développement rapide et à intégrer des systèmes de manière efficace.

Node.js est un environnement d’exécution open-source qui permet d’exécuter du code JavaScript en dehors d’un navigateur. Il est couramment utilisé pour construire des services back-end tels que les APIs, bien qu’il ne soit ni un framework ni un langage de programmation.

JavaScript, enfin, se distingue par sa polyvalence, car il peut être utilisé à la fois comme langage front-end et back-end, offrant ainsi une grande souplesse dans le développement web.

Et le full stack dans tout ça ?


Les développeurs web full-stack sont capables de concevoir des sites et des applications web qui offrent une expérience complète, à la fois du côté du client (frontend) et du côté du serveur (backend). Le backend joue un rôle crucial dans le développement full stack. Il est essentiel pour plusieurs raisons :

  • Gestion des données : Le backend est responsable de la gestion des données de l’application, y compris le stockage, la récupération, la mise à jour et la suppression de données. Il s’occupe également de l’interaction avec la base de données.
  • Logique métier : Le backend est chargé de la logique métier de l’application, ce qui signifie qu’il gère les calculs, les règles commerciales et les opérations complexes nécessaires pour faire fonctionner l’application.
  • Sécurité : Le backend est crucial pour la sécurité de l’application. Il gère l’authentification des utilisateurs, l’autorisation d’accès aux données et les mesures de sécurité pour protéger l’application contre les attaques.
  • Performances : Une conception backend efficace est essentielle pour garantir de bonnes performances de l’application. Cela comprend l’optimisation des requêtes de base de données, la mise en cache des données et la gestion des ressources serveur.
  • Évolutivité : Le backend doit être conçu de manière à pouvoir évoluer pour prendre en charge une augmentation de la charge de travail et des utilisateurs. Cela implique de concevoir une architecture évolutive et de mettre en place des stratégies de mise à l’échelle.
  • Intégration : Le backend doit souvent s’intégrer avec d’autres systèmes et services, tels que des API tierces, des systèmes de paiement, des outils de messagerie, etc.
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