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élevage de chevaux
Publié le 21 septembre 2023, par Amandine

Élevage de chevaux : ce qu’il faut savoir


L’élevage de chevaux, véritable art ancestral, suscite un intérêt passionné chez de nombreux amateurs équestres et professionnels du monde équin. Dans cet article, découvrez les aspects essentiels à connaître lorsque l’on se lance dans l’élevage de ces animaux. Que vous soyez un novice curieux ou un éleveur en quête de conseils avisés, découvrez les connaissances indispensables pour réussir dans l’élevage de chevaux et prendre soin de ces animaux, de la naissance à l’âge adulte.

Qu’est-ce que l’élevage de chevaux ?

L’élevage équin englobe l’ensemble des méthodes et des procédés qui conduisent à la naissance de chevaux. Très souvent, l’objectif est de servir les besoins humains, principalement dans le secteur agricole en France. Cette pratique concerne une vaste gamme de chevaux, destinés au sport, aux courses hippiques, aux loisirs ou au travail.

Pour réussir dans l’élevage équin, il est essentiel de maîtriser les soins, l’alimentation, la santé, l’entraînement et la gestion des installations nécessaires au bien-être des chevaux. Qu’ils soient pratiqués par des passionnés à petite échelle ou par des professionnels, les objectifs de l’élevage équin varient. Mais ils requièrent toujours un engagement envers le bien-être et la santé des animaux tout au long de leur existence.

Le métier d’éleveur de chevaux

Les missions dans un élevage équin

L’éleveur de chevaux assume la responsabilité de la gestion d’un groupe de juments, qu’il soit ou non leur propriétaire. Il peut également disposer d’un ou plusieurs étalons. Son rôle consiste à prendre en charge les soins et le suivi de ses poulinières au long de la reproduction. Il doit faire des choix en ce qui concerne les accouplements (choisir quel étalon convient à quelle jument et le type de monte à utiliser) et coordonner le processus de saillie des juments.

L’éleveur s’occupe également des poulains. Il veille à leur croissance dans des conditions optimales en vue de leur valorisation voire de leur vente. L’élevage équin est avant tout une vocation passionnée, exigeant une polyvalence remarquable. Il ne se limite pas seulement à des connaissances en reproduction et en génétique. Il implique également une compréhension des chevaux en matière de santé, de soins, d’alimentation, de manipulation et d’éducation.

Les compétences

Il est nécessaire d’avoir :

  • des compétences solides en zootechnie. Les domaines couvèrent sont la reproduction, l’alimentation, la reconnaissance des signes de bonne santé, la prévention des maladies et la gestion de la santé des animaux.
  • une compréhension approfondie des chevaux. Leur manipulation et leur éducation, ainsi qu’une connaissance approfondie du cycle de reproduction, sont essentielles.
  • une bonne connaissance des cultures végétales est également requise pour gérer les zones de pâturage et s’assurer d’un approvisionnement de qualité en fourrage.
  • la maîtrise de la gestion comptable et financière d’une entreprise agricole est indispensable pour assurer la viabilité économique de l’élevage.
  • la capacité à promouvoir et à vendre les produits issus de l’élevage est également un aspect important de ce métier.

L’élevage de chevaux en France

En 2020, la France comptait une population totale de 1 051 000 équidés. Il étaient répartis comme suit : 67 % de chevaux de selle et de poneys, 18 % de chevaux de trait et d’ânes, ainsi que 15 % de chevaux de course. Par ailleurs, le pays comptait 30 017 éleveurs et propriétaires de juments saillies.

Parmi les races les plus représentées en termes d’éleveurs figurent le Trotteur Français (courses hippiques) ainsi que le Selle Français (chevaux de selle française). Notamment, 30% des éleveurs avaient produit des chevaux “hors stud-book”.

Les chevaux “hors stud-book” sont, depuis 2010, désignés sous le terme “Origine Constatée” (OC). Ils englobent les chevaux nés d’un père étalon dont la saillie est enregistrée, mais dont le croisement n’est pas reconnu par une association de race (stud-book). Ou encore des poulains issus de la monte libre, d’un père étalon non approuvé ou dont la saillie n’est pas été déclarée. L’appellation “Origine Constatée” permet d’enregistrer les origines sur les papiers du cheval, bien qu’il ne soit affilié à aucun Stud-Book.

La Normandie est incontestablement la première région du cheval en France. Elle compte pas moins de 115 000 équidés et enregistre plus de 12 000 naissances chaque année. Ces chiffres en fait la région française la plus importante en termes d’élevage équin.

Les concours d’élevage de chevaux

Afin de mettre en avant leurs équidés, les éleveurs ont besoin de canaux qui mettent en lumière leurs jeunes chevaux, leurs poulinières et leurs étalons.

Certains concours spécialement dédiés à l’élevage ont été créés, communément appelés “concours d’élevage”. Durant ces concours, les meilleurs poulains et les meilleures juments sont évalués. Souvent divisés par race, ces concours se déclinent en plusieurs catégories d’âges : foals, yearling, jeunes de 2 ans, jeunes de 3 ans et poulinières suitées.

Ces concours permettent aux éleveurs d’obtenir des notes et de faire partie d’un classement pour leurs équidés.

La Société Hippique Française (SHF) a instauré les Cycles Classiques et les Cycles Libres. L’objectif est de distinguer les futurs chevaux d’élite pour le haut niveau. Ces compétitions permettent aux éleveurs de révéler le potentiel de leur élevage d’équidés.

Pour les étalons, de nombreuses présentations sont organisées lors de salons et de spectacles, notamment les Salons Etalons. Ces événements offrent aux éleveurs et aux propriétaires d’étalons l’occasion de présenter leurs meilleurs reproducteurs en personne et d’attirer ceux à la recherche du père idéal pour leurs futurs poulains.

Faire une étude de marché autour de l’élevage équin

Comme dans tous métiers animaliers, il est important avant de se lancer dans la création d’un élevage de chevaux, de réaliser une étude de marché.. Elle englobe une analyse sectorielle, une analyse de la zone d’implantation ainsi qu’une analyse de la concurrence.

L’analyse sectorielle

Cette première étape permet d’explorer en détail le marché de l’élevage équin. Elle comporte la compréhension des besoins et des préférences du marché, l’évaluation de la concurrence existante, la prise en compte des réglementations et des exigences légales, ainsi que la planification de la localisation idéale pour l’élevage. L’analyse sectorielle fournit une base solide pour élaborer une stratégie d’élevage réussie, en identifiant les opportunités, en anticipant les défis et en garantissant la conformité aux normes de bien-être animal et de réglementation.

Identification d’une zone d’implantation

L’objectif ici consiste à évaluer la taille du marché et à repérer les zones d’implantation potentielles. Il est essentiel de se poser les questions suivantes :

  • Définition des acheteurs : Qui sont les potentiels acheteurs, qu’il s’agisse de centres équestres, de boucheries spécialisées dans la viande chevaline, de particuliers, etc. ?
  • Préférences en matière de races : Quelles sont les races de chevaux les plus demandées sur le marché local ou cible ?
  • Mobilité des acheteurs : Les acheteurs sont-ils disposés à se déplacer pour acquérir des chevaux, ou préfèrent-ils des options de livraison ou de transport ?
  • Portée géographique de la vente : La vente se limite-t-elle principalement à un marché local, national ou international ?
  • Caractéristiques du territoire : Quelles sont les caractéristiques de votre zone d’implantation potentielle, notamment en termes de population, d’infrastructures disponibles, d’accès routiers, etc. ?

L’analyse de la concurrence d’élevage de chevaux

L’analyse de la concurrence est la dernière étape essentielle d’une étude de marché. Voici comment réaliser une analyse de la concurrence approfondie :

  • Identification des concurrents directs : Commencez par recenser tous les élevages équins existants dans votre région ou votre zone d’implantation potentielle. Cela inclut les élevages de chevaux de selle, de race, de loisirs, de sport, de trait, etc.
  • Analyse de leur offre : Étudiez en détail les services et les produits proposés par vos concurrents, tels que les races de chevaux élevées, les tarifs de vente, les services de pension, les programmes d’entraînement, et tout autre élément qui pourrait être pertinent.
  • Positionnement sur le marché : Évaluez comment vos concurrents se positionnent sur le marché. Certains peuvent viser le haut de gamme avec des chevaux de race prestigieuse, tandis que d’autres se concentrent sur les chevaux de loisirs ou de travail.
  • Réputation et notoriété : Recherchez des informations sur la réputation et la notoriété de vos concurrents. Les retours d’expérience des clients, les commentaires en ligne, les récompenses sont autant d’indices de leur réputation.
  • Prix et tarification : Analysez les politiques de tarification de vos concurrents pour comprendre comment ils fixent leurs prix. Comparez ces tarifs aux coûts associés à l’élevage équin pour évaluer la compétitivité de votre future entreprise.

Quel diplôme pour devenir éleveur équin ?

Il n’est pas impératif de posséder une qualification professionnelle pour établir une activité d’éleveur équin. Toutefois, une simple passion ne suffit pas forcément pour vous lancer dans une telle aventure. Nous vous conseillons de suivre une formation cavalier soigneur pour acquérir toutes les compétences nécessaires demandées dans ce métier et dans la gestion d’un haras.

Toutefois, si vous souhaitez bénéficier d’éventuelles aides à l’installation, il est nécessaire d’avoir au moins un diplôme de niveau 4. Par exemple un BAC Professionnel CGEH (Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique) ou un BTSA ACSE (Analyste, Conduite et stratégie de l’entreprise agricole) support équin.

Quel est le salaire d’un éleveur de chevaux ?

Le salaire d’un éleveur de chevaux salarié débutant s’élève à environ le montant du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC). Après quelques années d’expérience, ce salaire peut atteindre environ 1 600 €. Cependant, en obtenant des formations complémentaires et en développant des compétences, il est possible d’atteindre un salaire pouvant aller jusqu’à 3 000 €.

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