Publié le 26 novembre 2013, par Amandine

La journée internationale de sensibilisation à l’autisme en 2014

Ce sera le 2 avril prochain qu’aura lieu la prochaine Journée internationale de sensibilisation à l’autisme. Cette journée vise à faire comprendre ce trouble du développement qui affecte considérablement la capacité de communiquer.

Un trouble encore mal compris

Si les recherches consacrées à l’autisme continuent de progresser et que d’énormes progrès ont permis de comprendre les différents aspects de ce trouble du développement et du comportement, il n’en reste pas moins que l’autisme reste un handicap encore mal compris.

Les autistes doivent faire face à de nombreux troubles qui rendent difficiles les interactions sociales. Les gestes sont par ailleurs souvent répétitifs, car le changement est mal assimilé. C’est pour cela que les autistes ont un rythme d’apprentissage différent. Un environnement stable est par ailleurs indispensable. Durant la Journée internationale de sensibilisation, différentes associations, dont notamment la « Fondation Autisme, Agir et Vivre » organise différents événements. Pour information, on compte plus de 430.000 personnes atteintes d’autisme, dont un quart d’enfants.

Une aide nécessaire pour les familles

Pour les familles qui ont un autiste à prendre en charge, l’aide à la personne n’est pas une option. Il est en effet très difficile de s’occuper d’une personne, et notamment d’un enfant, tout en assurant le travail et les différentes tâches du quotidien.

Différents corps de métiers du secteur médical et social offrent aujourd’hui l’aide nécessaire pour faciliter l’intégration sociale et l’apprentissage de chaque individu atteint de ce trouble. Un auxiliaire de vie peut ainsi aider à la prise en charge d’une personne, assimiler ses habitudes et ainsi assurer le bien-être de la personne prise en charge. Un accompagnement de qualité et individualisé permet, selon les chercheurs, la régression des troubles.

Au cours de l’histoire, de nombreux autistes ont réussi leur intégration sociale et professionnelle grâce à leur famille et l’aide médico-sociale qu’ils ont reçue, dont notamment le comédien et écrivain Hugo Horiot qui a souffert d’une forme sévère du trouble durant son enfance.