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déchiffrage des ordonnances
Publié le 27 juillet 2023, par Simon

Déchiffrage des ordonnances : mode d’emploi

Dans le domaine de la santé, les ordonnances médicales jouent un rôle crucial en prescrivant les traitements adaptés à chaque patient. Cependant, le déchiffrage des ordonnances peut s’avérer être un véritable défi pour le grand public. Entre les abréviations médicales, les termes spécifiques et les indications parfois complexes, lire et comprendre parfaitement une ordonnance devient ardue. C’est pourquoi, dans ce domaine délicat de la santé, seul un groupe de professionnels qualifiés possède l’expertise nécessaire pour déchiffrer correctement ces prescriptions médicales.

Quels sont les différents types d’ordonnance ?

En France, il existe cinq types d’ordonnances médicales, chacun répondant à des situations spécifiques. Les différents types d’ordonnances sont définis par la réglementation médicale française.

Ordonnance simple

En France, l’ordonnance simple, également connue sous le nom d’ordonnance sécurisée, est le type d’ordonnance le plus couramment utilisé par les médecins pour prescrire des médicaments, des examens médicaux ou des dispositifs médicaux à leurs patients. Les ordonnances peuvent ensuite être envoyée par les secrétaires médicales du cabinet de votre médecin.

Elle contient les informations essentielles pour la prescription médicale, telles que le nom du médecin prescripteur, les coordonnées du patient, la date de la prescription, ainsi que les médicaments ou les examens prescrits avec leurs dosages et posologies. L’ordonnance simple est généralement rédigée sur un formulaire sécurisé, répondant aux normes réglementaires en vigueur pour éviter les contrefaçons et assurer son authenticité. Sa durée de validité est généralement de trois mois à compter de la date de prescription, sauf indication contraire du médecin.

Ordonnance bi-zone

L’ordonnance bizone est spécifiquement conçue pour les patients atteints d’une affection de longue durée (ALD) en France. Elle est divisée en deux zones distinctes : une zone supérieure réservée aux soins liés à l’ALD et une zone inférieure réservée aux soins sans rapport avec l’ALD. Cette segmentation permet de différencier clairement les prescriptions prises en charge à 100% par la sécurité sociale en raison de l’ALD et les autres prescriptions qui suivent les règles classiques de remboursement.

Ordonnance sécurisée

Les ordonnances sécurisées sont des prescriptions médicales écrite par des professionnels de la médecine ayant suivie une formation dans la santé, sous forme de papier. Elles sont spécialement conçues, pour répondre à des normes techniques précises. Elles sont imprimées sur du papier filigrané blanc naturel, sans azurant optique, avec des mentions pré-imprimées en bleu, une numérotation de lot, et parfois un carré en micro-lettres pour renforcer la sécurité. À ce jour, il n’existe pas de format dématérialisé de ces ordonnances reconnu en pharmacie.

Tous les médicaments classés comme stupéfiants ou assimilés doivent obligatoirement être prescrits sur ce type d’ordonnance, que ce soit en circuit ambulatoire avec une rédaction manuscrite ou informatique, y compris pour les prescriptions de sortie d’hospitalisation.

L’utilisation des ordonnances sécurisées vise à prévenir les falsifications ou les fraudes dans le domaine médical, en particulier pour les médicaments à haut potentiel d’abus. Les pharmaciens et autres professionnels de santé sont tenus de respecter ces exigences pour garantir la sécurité et la régularité des délivrances des médicaments soumis à ces prescriptions particulières.

Ordonnance électronique


En plein développement, notamment avec la crise sanitaire du Covid-19, les ordonnances dématérialisées sont en voie de devenir la norme pour la majorité des prescriptions médicales, remplaçant ainsi progressivement les traditionnelles ordonnances « papier ». Leur utilisation a démontré des avantages significatifs en termes de réduction des erreurs de prescription, améliorant ainsi la sécurité des patients. Cependant, il est essentiel de prendre en compte le fait que de nombreux logiciels utilisés pour ces ordonnances présentent encore certaines vulnérabilités. La détection et l’élimination de ces vulnérabilités représentent un défi majeur pour l’avenir des ordonnances dématérialisées.

Ordonnance d’exception

Les ordonnances d’exception font référence à des prescriptions médicales spéciales qui sont émises pour des situations particulières et qui diffèrent des ordonnances médicales standard. Elles sont généralement réservées à certains médicaments ou traitements nécessitant une surveillance, un contrôle ou une autorisation supplémentaire en raison de leur caractère particulier, de leur potentiel d’abus, de leur dépendance ou de leurs effets secondaires graves.

Comment déchiffrer une ordonnance ?

Les abréviations des médicaments

Le premier déchiffrage des ordonnances concerne très souvent les abréviations dans les ordonnances médicales sont couramment utilisées par les médecins pour simplifier et accélérer la rédaction des prescriptions. Cependant, il est essentiel que les professionnels des métiers de la santé comprennent ces abréviations, car une mauvaise interprétation peut entraîner des erreurs potentiellement dangereuses pour le patient.

De nombreuses abréviations utilisées dans les ordonnances médicales (ainsi que dans d’autres domaines de la médecine) proviennent du latin. Le latin a longtemps été la langue de la science et de la médecine, et de nombreuses terminologies médicales et pharmaceutiques sont encore dérivées du latin.

Les abréviations les plus couramment utilisées dans les ordonnances médicales sont :

  • PO (Per os) : Par la bouche.
  • PRN (Pro re nata) : Au besoin.
  • IM (Intramusculaire) : Dans le muscle.
  • IV (Intraveineux) : Dans une veine.
  • SC (Subcutané) : Sous la peau.
  • BID (Bis in die) : Deux fois par jour.
  • TID (Ter in die) : Trois fois par jour.
  • QID (Quater in die) : Quatre fois par jour.
  • HS (Hora somni) : Au coucher.
  • DC (Discontinue) : À arrêter.
  • Dx (Diagnostic) : Le diagnostic.
  • Rx (Prescription) : La prescription.

Les noms génériques des médicaments

Le deuxième déchiffrage des ordonnances concerne le noms des médicaments. Les noms génériques des médicaments sont les noms chimiques non-propriétaires, qui identifient la substance active principale d’un médicament. Contrairement aux noms de marque (ou noms commerciaux), les noms génériques sont généralement plus courts et ne sont pas déposés par un fabricant spécifique. Les secrétaires assistant médico social, doivent parfois retranscrire sur un compte rendu médicaux et doivent connaitre parfaitement ces noms.

Voici quelques exemples de noms génériques de médicaments et leurs noms de marque :

  • Acétaminophène (paracétamol) – Tylenol, Panadol
  • Ibuprofène – Advil, Motrin
  • Amoxicilline – Amoxil, Moxatag
  • Simvastatine – Zocor
  • Levothyroxine – Synthroid, Levoxyl
  • Metformine – Glucophage
  • Ondansétron – Zofran
  • Citalopram – Celexa
  • Sertraline – Zoloft
  • Lisinopril – Zestril, Prinivil

Les unités de dosage des médicaments

Pour finir, il faut également savoir déchiffrer les dosages. Les médicaments sont dosés en différentes unités en fonction de leur forme et de leur mode d’administration. Par exemple, les comprimés et les capsules sont généralement dosés en milligrammes (mg) ou en microgrammes (mcg), les liquides en millilitres (ml) ou en centimètres cubes (cc), et les médicaments injectables en mg, mcg ou en unités internationales (UI). Les médicaments topiques, tels que les pommades et les crèmes, peuvent être dosés en pourcentage (%), en mg ou en grammes (g). Les inhalateurs délivrent généralement des médicaments en microgrammes (mcg) par inhalation.

Il est crucial de respecter les instructions de dosage fournies par un professionnel de la santé pour une utilisation appropriée et sûre du médicament, et il ne faut jamais modifier la posologie sans consultation préalable, afin d’éviter tout risque pour la santé ou des interactions indésirables avec d’autres médicaments.

L’intelligence artificielle aider au déchiffrage des ordonnances


Une ordonnance, souvent quand elle est manuscrite, peut être très difficile à déchiffrer pour les patients, ou les autres professionnels de santé.

S’aider de Google Lens

Le géant américain a créé un outils puissant pour améliorer le déchiffrage des ordonnances : Google Lens. Grâce à la technologie de reconnaissance optique de caractères (OCR), Google Lens peut analyser le texte manuscrit présent sur une ordonnance et le convertir en texte numérique.

Cela permet aux utilisateurs de consulter facilement les noms des médicaments, les dosages, les posologies et les instructions prescrites par leur médecin. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour ceux qui ont du mal à déchiffrer une écriture manuscrite difficile à lire. En utilisant simplement l’appareil photo de leur téléphone, les utilisateurs peuvent numériser leur ordonnance et obtenir instantanément les informations dont ils ont besoin.

Toutefois, il est important de garder à l’esprit que Google Lens n’est pas infaillible et qu’il est toujours recommandé de vérifier les informations extraites avec un professionnel de la santé ou un pharmacien pour éviter tout risque d’erreur dans la prise de médicaments.

Malgré cela, Google Lens représente une avancée technologique prometteuse pour faciliter la compréhension des ordonnances médicales et rendre le processus de gestion des médicaments plus sûr et plus efficace.

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1 commentaire sur “Déchiffrage des ordonnances : mode d’emploi